lundi 24 juin 2013

Dysfonctionnement du système immunitaire: cas de l'infection du VIH/SIDA

LES EXPOSANTS

Ndèye Seynabou NDIONE
MAGUETTE Sla FALL
Cheikh Bassirou DIOP
Fatou FALL
Jean B Aluoi DIENG
Alssane DIENG
Joseph K FACKY

LE PLAN

INTRODUCTION
1) Manifestations du VIH/SIDA
  a) Maladie virele
  b) la pandémie
  c) Notion de séropositivité et séronégativité
  d) Destruction des lymphocytes: déficience et maladies opportunistes 
 2) la transmission et la prévention
   a)Modes de transmission
   b) la prévention


INTRODUCTION
Le syndrome de l'immunodéficience acquise, plus connu sous son acronyme SIDA ou sida1, est un ensemble de symptômes consécutifs à la destruction de plusieurs cellules du système immunitaire par un rétrovirus2,3. Le sida est le dernier stade de l'infection par ce virus et finit par la mort de l'organisme infecté, des suites de maladies opportunistes. En France, une personne malade du sida est désignée par le terme sidéen (au Canada, on emploie le terme sidatique)4. On trouve parfois en France le terme sidaïque ; mais il s'agit-là d'un « néologisme » revendiqué par Jean-Marie Le Pen, et dont la ressemblance avec le mot « judaïque » a suscité des accusations d'antisémitisme.

1) Manifestations du VIH/SIDA
a) Maladie virale

Le syndrome d'immunodéficience acquise (sida) se caractérise par un ensemble de symptômes provoqués par un virus qui s'attaque au système immunitaire (système de défense naturel du corps) et que l'on nomme virus de l'immunodéficience humaine (VIH). Virus très fragile, très sensible qui n'a aucune résistance à l'extérieur du corps humain ; il ne peut survivre très longtemps dans l'air, l'eau ou sur des objets. Il est rapidement détruit par l'alcool, la chaleur, le peroxyde.
On peut être porteur du VIH sans nécessairement développer le sida. Toutefois, une fois infecté au VIH, on est toujours contagieux, et ce, que l'on développe le sida ou pas.
Malgré les progrès de la science et l'accessibilité aux médicaments, aucun traitement ne guérit le VIH-sida. Qui plus est, cette épidémie ne cesse de croître et les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes sont encore les plus touchés dans le monde.


b) la pandémie
• Sans doute résultat d'une mutation d'un virus simien (touchant notamment les chimpanzés), le virus de l'Immunodéficience humaine (VIH) a été recueilli pour la première fois en 1959 en République Démocratique du Congo. Quelques cas épisodiques apparaissent dans les années 60 et 70, mais c'est en 1981 que les États-Unis révèlent un problème sanitaire grave, qui prend officiellement le nom de SIDA en 1982. En 1983, une équipe de l'Institut Pasteur, en France, découvre et isole le VIH. Touchant d'abord essentiellement les populations homosexuelles, le VIH, transmis par relations sexuelles, transfusion ou échanges de seringues contaminées lors de prises de drogues, se répand rapidement. En 2002, l'épidémie de SIDA est officiellement reconnue par l'OMS comme une pandémie globale.
• Une pandémie est une maladie épidémique touchant une part importante des populations et présente sur une aire géographique large, voire planétaire. Depuis le début de l'épidémie, 60 millions de personnes dans le monde ont été infectées par le VIH et 25 millions sont mortes de maladies liées à ce virus. Fin 2008, on estimait à 33,4 millions le nombre de personnes infectées dans le monde ; 2,7 millions de personnes avaient été infectées dans l'année et 2 millions en étaient mortes.
• Toutefois, la propagation du VIH a atteint son pic en 1996 : depuis lors, le nombre de nouvelles infections diminue progressivement. Compte tenu du délai entre l'infection et la déclaration de la maladie, le pic de mortalité a été atteint en 2004, avec 2,2 millions de décès dans le monde. Par rapport à ces pics, le nombre de nouvelles infections a baissé de 30 % et le nombre de décès de 10 %. Cependant, la pandémie est loin d'être maîtrisée, le nombre de cas continuant d'augmenter dans certains groupes ou dans certaines régions. Le SIDA demeure donc une priorité sanitaire mondiale majeure : il demeure une des premières causes de décès dans le monde.

 c)  Notion de séropositivité et séronégativité
- La séropositivité se définit par la présence de réactions sérologique positive, c'est-à-dire ayant lieu dans le sérum sanguin (partie liquidienne du sang).
La séroconversion correspondant à la modification d'une ou plusieurs caractéristiques du sérum d'un patient étudié au laboratoire de biologie.
La séroconversion s'explique par le fait qu'un sujet qui était séronégatif lors des tests précédents, devient séropositif, lors d'un test effectué ultérieurement.
Plus précisément, le terme de séroconversion correspond à l'apparition dans le sérum d'un malade d'un anticorps spécifique.
Ce mécanisme a pour traduction, le passage de la négativité à la positivité du test dit sérologique (effectué à partir du sérum), ce qui permet de mettre en évidence l'anticorps permettant du même coup, le diagnostic de l'affection en cause (après un certain temps de latence).
Ce temps de latence (en général un peu plus d'une semaine) s'explique par la mise en place, par les globules blancs et plus précisément les lymphocytes B, du mécanisme de fabrication des anticorps, qui seront détectables en utilisant une méthode immunologique dite sérologique.
Autrement dit, la séroconversion est l'apparition (ou la disparition) d'un anticorps qui auparavant n'était pas présent (ou au contraire était présent) dans le sérum d'un patient.
La séroconversion apparaît au cours d'un mécanisme infectieux que celui-ci soit d'origine virale ou bactérienne.
Le terme de séroconversion est utilisé pour certaines pathologies infectieuses telles que l'hépatite C ou le sida entre autres.
-Être séronégatif, cela veut dire ne pas présenter d’anticorps détectable contre un agent infectieux donné. Ce terme de séronégatif, valable pour toutes les maladies infectieuses a glissé au bénéfice du sida. C’est pourquoi désormais le terme de séronégatif est quasiment synonyme de  absence de contamination par le sida .
Les limites de fiabilité
Séronégatif
  • Ce sont les limites de la sensibilité du test : pour chaque examen, il existe un seuil des concentration des anticorps en dessous duquel il n’y a pas de réaction visible.
  • Quand le refaire peut être nécessaire. Et si le médecin pense avoir fait l’examen un peu trop tôt, un deuxième prélèvement est demandé 15 jours après.
  • Dans le cas particulier du sida , il y a obligatoirement 2 test différents qui sont pratiqués d’emblée. On ne peut affirmer la séronégativité que lorsque ces deux tests sont négatifs à 3 mois d’intervalle et en l’absence au cours de cette période de toute contamination (rapport sexuel non protégé, toxicomanie par voie intraveineuse avec échange de seringues).

d) Destruction des lymphocytes: déficience et maladies opportunistes
En médecine humaine ou vétérinaire, on appelle maladie opportuniste une maladie due à des germes habituellement peu agressifs mais qui sont susceptibles de provoquer de graves complications en affectant des personnes ayant un système immunitaire très affaibli, comme les personnes subissant une greffe d'organe, une chimiothérapie ou atteintes du SIDA.

Maladies opportunistes chez les personnes souffrant du sida

Maladies bactériennes Agent Localisations préférentielles
Tuberculose Mycobacterium tuberculosis Poumon, ganglions ou disséminée
Mycobactériose Mycobacterium avium intracellulare Sang, ganglions, tube digestif ou disséminée
Maladies virales Agent Localisations préférentielles
Infection à cytomégalovirus CMV Rétine, tube digestif, SNC, poumon
Infection herpétique HSV Peau, muqueuses, poumon, tube digestif
Dysplasie du col de l'utérus VPH Dysplasies intraépithéliales cervicales de grade élevé
Zona VZV Peau, système nerveux
Leucoencéphalopathie multifocale progressive Virus JC SNC
Maladie de Kaposi Virus HHV-8 Peau, muqueuses, poumon
Maladies parasitaires Agent Localisations préférentielles
Toxoplasmose Toxoplasma gondii SNC, rétine, poumon
Cryptosporidiose, Microsporidiose, Isosporose Cryptosporidium, Isospora belli, Microsporidies Tube digestif
Gale sarcoptes scabiei hominis Peau
Mycoses Agent Localisations préférentielles
Candidose Candida Bouche, œsophage
Cryptococcose Cryptococcus neoformans SNC, poumon ou disséminée
Histoplasmose Histoplasma capsulatum Disséminée
Aspergillose Aspergillus Poumon ou disséminée
Pneumocystose Pneumocystis carinii Poumon
Pénicillose Penicillium marneffei

2) la transmission et la prévention
a)Modes de transmission


Les trois modes de transmission du VIH ont chacun leurs particularités : par voie sexuelle, par voie sanguine et durant la grossesse.

La plupart des infections par le VIH ont été ou sont encore acquises à l'occasion de rapports sexuels non protégés. La transmission sexuelle se fait par contact entre les sécrétions sexuelles (ou du sang contaminé par le virus) et les muqueuses génitales, rectales ou buccales. La probabilité de transmission varie selon le type de rapport sexuel avec une personne infectée entre 0,005 % et 0,5 % par acte sexuel6. Le meilleur moyen de protection contre le VIH dans ce mode de transmission est le préservatif. Suite à la synthèse de plusieurs études, il a été montré que l'usage du préservatif lors de chaque rapport et de manière correcte fait baisser le risque d'infection de 85 %7.

Le mode de contamination par voie sanguine concerne tout particulièrement les usagers de drogues injectables, les hémophiles et les transfusés. Les professionnels de santé (soins infirmiers, laboratoires) sont aussi concernés, bien que plus rarement. Il ne faut pas négliger les risques de contamination par aiguilles souillées et non ou mal désinfectées (tatouages). La probabilité de transmission varie entre 0,67 % pour le partage de seringue avec un toxicomane séropositif au VIH et 90 % pour la transfusion sanguine avec du sang contaminé.
La transmission mère-enfant du virus peut survenir in utero dans les dernières semaines de la grossesse, et au moment de l'accouchement. À noter une tendance à la fausse séropositivité au VIH chez les multipares8. En l'absence de traitement, le taux de transmission, entre la mère et le fœtus, avoisine les 20 %. L'allaitement présente aussi un risque supplémentaire de contamination du bébé, de l'ordre de 5 %, ce qui explique qu'il soit déconseillé en cas d'infection de la mère. Cependant, trois études récentes, l'une menée par PJ. Illif et al. au Zimbabwe9, l'autre par H. Coovadia en Afrique du Sud10, la dernière par M. Sinkala et al. en Zambie11, montrent que l'allaitement exclusif précoce réduit le risque global de transmission postnatale à 4 % et accroît la survie des enfants. Actuellement, les traitements disponibles alliés à une césarienne programmée ont réduit ce taux à 1 %12. Les résultats sont plus mitigés dans les pays en voie de développement13,14, le risque de transmission postnatale diminuant grâce à l'utilisation de la Névirapine jusqu'à 13 % selon HIVNET012, 18 % selon Quaghebeur et al.

b) la prévention

Mieux vaut prévenir que guérir

Contre le sida, et malgré les progrès réalisés côté thérapeutique, votre meilleur atout santé reste la prévention.
Bien que la maladie continue de tuer des millions de personnes dans le monde, les Français ont moins peur du sida. C'est du moins ce que révèle une récente enquête rendue publique par l'Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS). Pourtant, il y aurait encore, en France, entre 4 000 et 6 000 nouvelles contaminations par an. Une contamination majoritairement hétérosexuelle et touchant désormais principalement les jeunes femmes.
Ne pas négliger la prévention
Ne pas négliger la préventionSi les traitements sont de plus en plus efficaces, ils ne permettent pas un relâchement côté prévention. Ces traitements ne rendent pas la maladie bénigne et restent extrêmement contraignants et difficiles à supporter. De plus, ils ne sont pas définitifs, n'ayant une efficacité que transitoire. De nombreux malades échappent aux multi-thérapies (traitement associant deux, trois ou quatre molécules) et pour l'heure, il n'existe pas d'alternatives. D'autres deviennent résistants au bout d'un certain temps. En clair, les multi-thérapies permettent à la majorité des malades de vivre plus ou moins bien avec la maladie mais en aucun cas de guérir du sida.
Le meilleur traitement reste donc la prévention ! Le virus se transmettant par le sperme, les sécrétions vaginales et le sang, il est simple de se protéger. Utilisez systématiquement des préservatifs, lubrifiés à l'aide d'un lubrifiant à base d'eau, pour tous vos rapports sexuels : génitaux, oro-génitaux, ano-génitaux. Attention : en aucun cas, vous ne devez utiliser de vaseline, crèmes ou huiles pour lubrifier votre préservatif car ces produits le rendent poreux et perméable au virus. Utilisez un nouveau préservatif à chaque rapport. Si vous êtes toxicomane, n'échangez pas vos seringues, aiguilles ou matériel d'injection (coton, cuillère,.) avec d'autres. Des " kits stériles "(steribox) sont disponibles dans les pharmacies.



samedi 22 juin 2013

  INVITATION D’HONNEUR
A Monsieur /Madame ..................................................................................
A l'occasion du fin de la saison de lutte 2012/2013, le lutteur " ZALE NDIAYE JUNIOR " organise un cérémonie pour fêter les nombreux et grands victoires qu'il a eu durant cette saison.
De ce fait, il sera très honoré de votre présence et conte sur votre soutien matériel et financier pour la bonne réussite de la manifestation qui aura lieu le Samedi 30 Juin 2013 au grand " bayale" prés de chez lui à partir de 20h.
Merci d'avance.
INVITATION / SOUTIEN
A l'occasion du fin de la saison de lutte 2012/2013, le lutteur " ZALE NDIAYE JUNIOR " conte sur votre présence et soutien aussi bien fnancier que matériel pour la bonne réussite de la fête qu'il organise  le Samedi 30 Juin 2013 au grand " bayale" prés de chez lui à partir de 20h.